Études classiques | Traduction et annotation du poème « Le pavillon du vent dans les pins » (Songfengge tie 松風閣帖) - Feibai Institute
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Études classiques | Traduction et annotation du poème « Le pavillon du vent dans les pins » (Songfengge tie 松風閣帖)

Études classiques | Traduction et annotation du poème « Le pavillon du vent dans les pins » (Songfengge tie 松風閣帖)

Huang Tingjian黃庭堅(1045–1105), Song feng ge tie 松風閣帖« Le pavillon du vent dans les pins »,1102. Encre sur papier, 32,8 cm de long, 219,2 cm de large, 29 lignes et 153 caractères, écrit vers la première année de Chongning de la dynastie des Song du Nord. Actuellement conservé au Musée national du Palais, à Taipei.

 

Texte traduit du chinois classique en français et annoté par Paul Navailh et Hu Jiaxing.

 

L’auteur :

Huang Tingjian 黃庭堅(1045–1105), prénom social (zi ) : Luzhi 魯直, surnoms (hao ) : Shangu daoren 山谷道人, Yuzhang xiansheng 豫章先生, Fuweng 涪翁.

Huang Tingjian est un lettré, fonctionnaire, poète, peintre et calligraphe de la fin de la  dynastie des Song du Nord (Beisong 北宋 960–1127). Il vécut sous le règne de cinq empereurs : Renzong 仁宗, Yingzong 英宗, Shenzong 神宗, Zhezong  哲宗 et Huizong 徽宗.  

Il est né en 1045 à Hongzhou Fenning 洪州分寧, l’actuel Xiushuixian 修水縣, rattaché à Jiujiang 九江, au Jiangxi 江西. Sa famille était originaire de Nanchang 南昌 aussi au Jiangxi. Il est mort en 1105 en exil à Yizhou 宜州, dans le Guangxi 廣西, à 61 ans.

Il fut reçu jinshi 進士 (le plus haut diplôme des examens confucéens) en 1067 à 22 ans. En 1178, il devint ami de Su Shi 蘇軾 (Su Dongpo 蘇東坡) (1036–1101), son ainé. Il se trouva ainsi lié au parti « conservateur » représenté, entre autres, par Su Shi, opposé au parti « réformateur » de Wang Anshi 王安石 (1021–1086). Il connût, dès lors, des périodes de grâce et de disgrâce tout comme Su Shi 蘇軾.

Les circonstances de l’œuvre :

Courant 1102 il fut brusquement démis de ses fonctions. En attendant de connaître son sort, il se rendit  en automne à Ezhou 鄂州 au Hubei 湖北 où il séjourna plus d’un an. Il visita plusieurs lieux comme Wuchang 武昌 où il était déjà venu avec ses amis. C’est là qu’il composa ce poème. Puis, fin 1103, il partit en exil définitif à Yizhou 宜州, au Guangxi 廣西.

L’œuvre : 

Rouleau, encre sur papier (moji zhiben 墨跡紙本), largeur 32, 8 cm, longueur 219, 2 cm, 29 colonnes, 153 caractères. Conservée au Musée national du Palais (Guoli gugong bowuyuan 國立故宮博物院) de Taibei, Taiwan.

Poème en vers de 7 syllabes (qiyan gushi 七言古詩), césure après la quatrième syllabe, rythme interne du vers créé par un lien sémantique entre les syllabes, en général sous la forme : 1-2, 3-4 ; 5, 6-7. Rime uniforme.

Les fonctionnaires érudits des Song du Nord prônaient la pureté et le naturel dans les arts de la poésie, de la prose, de la calligraphie et de la peinture. Les calligraphes ont renié les qualités strictes et formelles de l’écriture normalisée des Tang et ont recherché la liberté dans l’expression et la créativité individuelles. Huang Tingjian était l’un des plus remarquables d’entre eux. Son écriture semi-cursive révèle clairement la beauté des traits obliques. Ses lignes sont exagérées mais harmonieuses, tandis que le coup de pinceau est arrondi et fort, surtout là où les traits s’arrêtent et commencent dans son style unique “tremblant”.

Au huitième mois lunaire de l’an 1102, Huang Tingjian fit un voyage à la montagne occidentale de Wuchang dans le Hubei, visitant en chemin des sites aussi célèbres que le “Le pavillon du vent dans les pins”. Ému par l’occasion, il a calligraphié son propre poème en vers archaïque à sept caractères, à travers lequel il a exprimé un désir de soulagement de sa situation actuelle et une pensée nostalgique pour ses amis. Le rouleau a été calligraphié sur des morceaux de papier peu absorbant, le coup de pinceau révèle encore la force de sa calligraphie, avec des traits prolongés en forme de vague et les caractères compacts. Il s’agit donc d’une œuvre représentative du style tardif de l’artiste, traditionnellement considérée comme la neuvième des « dix plus grandes calligraphies en semi-cursive » (Shi da xingshu 十大行書).

 

Huang Tingjian黃庭堅(1045–1105), Song feng ge tie 松風閣帖« Le pavillon du vent dans les pins », 1102. Détail.

 

Transcription du texte en écriture régulière :

依山築閣見平川,Yī shān zhú gé jiàn píng chuān

夜闌箕斗插屋椽,Yè lán Jī Dǒu chā wū chuán,

我來名之意適然。Wǒ lái míng zhī yì shì rán.

老松魁梧數百年,Lǎo sōng kuí wú shù bǎi nián,

斧斤所赦今參天。Fǔ jīn suǒ shè jīn cān tiān.

風鳴媧皇五十弦,Fēng míng Wā huáng wǔ shí xián,

洗耳不須菩薩泉。Xǐ ěr bù xū pú sà quán. 

嘉二三子甚好賢,Jiā èr sān zi shén hào xián,

力貧買酒醉此筵。Lì pín mǎi jiǔ zuì cǐ yán.

夜雨鳴廊到暁懸,Yè yǔ míng láng dào xiǎo xuán,

相看不歸臥僧氊。Xiāng kàn bù guī wò sēng zhān.

泉枯石燥復潺湲,Quán kū shí zào fù chán yuán,

山川光暉為我妍。Shān chuān guāng huī wèi wǒ yán.

野僧旱饑不能饘,Yě sēng hàn jī bù néng zhān,

暁見寒溪有炊煙。Xiǎo jiàn hán xī yǒu chuī yān.

東坡道人已沈泉,Dōng pō dào rén yǐ chén quán,

張侯何時到眼前?Zhāng hóu hé shí dào yǎn qián?

釣臺驚濤可晝眠,Diào tái jīng tāo kě zhòu mián,

怡亭看篆蛟龍纏。Yí tíng kàn zhuàn jiāo lóng chán.

安得此身脫拘攣,Ān dé cǐ shēn tuō jū luán,

舟載諸友長周旋。Zhōu zài zhū yǒu cháng zhōu xuán.

Essai de traduction :

1. Au flanc du mont est bâti un pavillon, on voit une rivière paisible,

2. Dans la nuit profonde les constellations traversent les poutres du toit.

3. Je suis venu, je lui donnai ce nom, je m’y sens bien.

4. Des vieux pins immenses, pluriséculaires,

5. Que les haches ont épargnés, aujourd’hui atteignent le ciel. 

6. Le vent chante comme la harpe à 50 cordes de la reine Wa,

7. Pour « nettoyer ses oreilles » nul besoin de la source du Poussah.

8. Je me réjouis de deux ou trois personnes de qualité, j’aime leur sagesse, 

9. Nos moyens sont faibles, on achète de l’alcool, on festoie avec ivresse.

10. Dans la nuit la pluie qui résonne sur la galerie dure jusqu’à l’aube.

11. Face à face sans se quitter, on a dormi sur les feutres des moines,

12. la source tarie aux pierres asséchées murmure à nouveau,

13. le mont et la rivière dans leur splendeur, me livrent leur beauté.

14. Les moines dans le désert souffrent de la disette, ils n’ont rien à manger,

15. A l’aube on voit sur le Ruisseau Froid la fumée d’une cuisine.

16. Dongpo, homme du Tao, a sombré depuis longtemps dans la source,

17. Et le sieur Zhang, quand le reverrai-je ?

18. Les vagues sont puissantes à la Terrasse des Pêcheurs, on peut y faire la sieste,

19. Je contemple la sigillaire au Pavillon des Loisirs, dragons entremêlés.   

20. Ah si ce corps pouvait échapper aux contraintes,

21. Sur un bateau (avec) tous mes amis nous ferions de longs tours.

Huang Tingjian黃庭堅(1045–1105), Song feng ge tie 松風閣帖« Le pavillon du vent dans les pins », 1102. Détail.

Notes (Les numéros sont ceux des vers)

1. Ce pavillon est sur le mont Xishan 西山, Mont de l’Ouest, alors appelé Fanshan 樊山, dans l’enceinte du Xishansi 西山寺, Monastère de l’Ouest, situé à l’ouest de la ville de Wuchang 武昌. Ce poème est appelé aussi Wuchang songfengge shi 武昌松風閣詩 « poème du pavillon du vent dans les pins à Wuchang ».

2. Ji « Van » est une des 28 loges (mansions) lunaires chinoises, elle correspond en gros au Sagittaire ; Dou « Boisseau » désigne le Grand Chariot, les sept étoiles les plus brillantes de constellation de la Grande Ourse.

3. Ce nom de Song feng ge 松風閣 « Pavillon du vent dans les pins » lui a été donné par l’auteur.

6. Wa huang 媧皇, plus connue sous le nom de Nüwa 女媧, est une divinité féminine antique qui façonna les humains, qui créa les instruments de musique. Wushi xian 五十弦 « Cinquante cordes » est un ancien nom de l’instrument de musique se 瑟, généralement traduit par « cithare ».

7. Xi er 洗耳 « se nettoyer les oreilles » renvoie à l’expression xi er gong ting 洗耳恭聽, littéralement : nettoyer ses oreilles (pour) écouter avec respect, qui signifie : être tout ouïe, tout oreilles, écouter avec attention. Mais  l’origine de ce terme vient de l’histoire de un ermite Xu You 许由. Lorsque Xu You a entendu que l’empereur mythique Yao voulait lui céder le trône, il a eu l’impression que ses oreilles avaient été polluées, il s’est donc lavé les oreilles dans l’eau. 

Pusa quan 菩薩泉, la source du Poussah est le nom d’une source dans l’enceinte du Xishan si 西山寺, Monastère du Mont de l’Ouest. Pusa 菩薩 est la forme chinoise du mot indien boddhisattva. 

8. Er san 二三 « deux ou trois », pour dire : quelques ; ces deux nombres ont été inversés sur la calligraphie. Zi 子 « enfant », désignait le quatrième rang de la noblesse antique (traduit par vicomte), c’est aussi un terme d’adresse à un homme éduqué et vertueux.

Hao xian 好賢 « aimer la sagesse », est la moitié de l’expression Hao xian li shi 好賢禮士 « Apprécier les gens sages, révérer les lettrés ». Xianren 賢人est un sage.

11. Seng zhan 僧氊 « feutre de moine », désigne une sorte de futon fait en feutre servant de literie aux moines ; cela veut dire qu’ils ont dormi dans le monastère.

14. Ye désigne un lieu inculte, sauvage et désert dans la campagne. 

Hanji 旱饑 « famine (ou disette) causée par de mauvaises récoltes suite à une sécheresse ». L’auteur de la calligraphie avait d’abord écrit Zao à la place Han (les deux caractères se ressemblent), puis l’a annulé en ajoutant trois points.

Zhan est une bouillie ou soupe de riz consommée au petit déjeuner ; ici, il est employé comme verbe.

15. Hanxi 寒溪 « Ruisseau froid » est le nom d’un ruisseau qui coule à l’est du mont Xishan 西山. 

16. Dongpo 東坡 est un surnom de Su Shi 蘇軾. 

Quan 泉 « source » est pour Huang quan 黃泉 « la Source Jaune » dont les morts s’abreuvent par extension c’est un nom pour le séjour des morts. Cela signifie que Su Shi est mort.

17. Zhang hou 張侯, il s’agit de Zhang Lei 張耒 (1054–1114) un lettré, fonctionnaire, poète et disciple de Su Shi. Hou désignait le deuxième rang de la noblesse antique (traduit par marquis), c’est aussi un terme d’adresse à un haut fonctionnaire. 

18. Diaotai 釣台 « Terrasse des Pêcheurs » se trouve au nord-ouest de Ezhou,鄂州 au bord du fleuve Yangzi 揚子.

19. Yiting 怡亭 « Pavillon des Loisirs » est aussi au bord du fleuve, il y a une falaise où est gravé un texte en sigillaire de Li Yangbing 李陽冰, calligraphe de l’époque Tang. 

 

Lexique :

1. Yi 依 « contre, appuyé sur ». Shan 山 « montagne ». Zhu 築 « bâtir ». Ge 閣 « pavillon, kiosque ». Jian 見 « voir ». Ping 平 « plat, calme, paisible ». Chuan 川 « rivière ».

2. Ye lan 夜闌 « au plus profond de la nuit ». Ji Dou 箕斗 « le van et le boisseau », noms de deux constellations. Cha 插 « pénétrer, insérer ». Wu 屋 « maison ». Chuan 椽 « poutre, chevron ».

3. Wo 我 « je, moi ». Lai 來 « venir ». Ming 名 « nom ; nommer ». Zhi 之 « ceci ». Yi 意 « intention, désir, pensée, signification » ; ici : « humeur, état d’esprit ». Shi ran 適然 « par chance, par coïncidence ; justement ; bien sûr » ; ici : « se sentir à l’aise ». 

4. Lao 老 « vieux ». Song 松 « pin ». Kui wu 魁梧 « grand et fort, gigantesque ». Shu 數 « nombre ; nombreux ». Bai 百 « cent, centaine ». Nian 年 « Année ».

5. Fu jin 斧斤 « hache ». Suo 所 « ce que ». She 赦 « pardonner, gracier, amnistier ». Jin 今 « actuel, aujourd’hui ». Can tian 參天 « toucher le ciel ».

6. Feng 風 « vent ». Ming 鳴 « sonner, chanter ». Wa/Gua 媧 « nom d’une déesse ». Huang 皇 « souverain(e), empereur/impératrice ». Wu shi 五十 « cinquante ». Xian 弦 « corde d’instrument ».

7. Xi 洗 « laver, nettoyer ». Er 耳 « oreille ». Bu 不 « ne pas ». Xu 須 « nécessaire, avoir besoin ». Pu sa 菩薩 « poussah : boddhisattva ». Quan 泉 « source, fontaine ».

8. Jia 嘉 « excellent ; apprécier, faire les éloges de ». Er 二 « deux ». San 三 « trois ». Zi 子 « enfant ; appellation des philosophes ». Shen 甚 « très, extrêmement ». Hao «  (3ème ton) bon, bien, (4ème ton) aimer ». Xian 賢 « talentueux, vertueux ».

9. Li 力 « force ». Pin 貧 « pauvre, insuffisant ». Mai 買 « acheter ». Jiu 酒 « boisson alcoolisée ». Zui « ivre ». Ci 此 « ceci ; ici ». Yan 筵 « natte pour s’asseoir, siège ; festin ».

10. Ye 夜 « nuit ». Yu 雨 « pluie ». Lang 廊 « galerie, passage couvert ». Dao 到 « arriver à, jusqu’à ». Xiao 暁 « aube ». Xuan 懸 « suspendre ».

11. Xiang 相 « l’un et l’autre, mutuellement ». Kan 看 « regarder, scruter » > xiang kan 相看 « se regarder ». Gui 歸 « revenir, retourner ». Wo 臥 « s’allonger, se coucher, dormir ». Seng 僧 « moine bouddhiste ». Zhan 氊 « feutre > couverture en feutre ». 

12. Ku, Zao 枯燥 « sec, asséché ». Shi 石 « pierre ». Fu 復 « à nouveau ».  Chan yuan 潺湲  « couler doucement ». 

13. Guang hui 光輝 « éclat, splendeur ; glorieux , magnifique ». Wei 為 « pour ». Yan 妍 « beau, beauté ».

14. Ye 野 « terre inculte ; sauvage., grossier » ; Zao 早 « tôt ». Han 旱 « sécheresse », Ji 饑 « faim, famine ». Neng 能 « pouvoir ». Zhan 饘 « bouillie de riz ; manger ».

15. Han 寒 « froid ». Xi 溪 « ruisseau ». You 有 « il y a ». Chui 炊 « faire la cuisine ». Yan 煙 « fumée ».

16. Dao ren 道人 « taoïste ». Yi (marque du passé). Chen 沈 « sombrer, couler au fond de l’eau ».

17. Zhang (nom de famille). Hou « seigneur, marquis ; appellation respectueuse ». He shi 何時 « quand ? » Yan 眼 « œil ». Qian 前 « devant » > Yan qian 眼前  « sous mes yeux, devant moi ». 

18. Diao 釣 « pêcher à la ligne ». Tai 臺 « estrade, terrasse ». Jing 驚 « effrayant ». Tao 濤  « grosse vague ». Ke 可 « pouvoir, possible ». Zhou 晝 « journée, en plein jour ». Mian 眠  « dormir » > Zhou mian 晝眠 « faire la sieste ». 

19. Yi 怡 « joie, bonheur, plaisir ». Zhuan 篆 « écriture sigillaire ».  Jiao long 蛟龍 « dragon ». Chan 纏 « emmêler ».

20. An 安 « où, comment ? » De 得 « obtenir ». Shen 身 « corps ». Tuo 脫 « échapper à ». Ju luan 拘攣 « contrainte ».  

21. Zhou 舟 « bateau ». Zai 載 « porter, transporter ». Zhu (marque du pluriel). You « ami ». Chang 長 « long ». Zhou tour. Xuan 旋 « tourner, faire un tour ».

Bibliographie :

Jacques Dars (1994),  dans André Lévy (s/dir.) Dictionnaire de littérature chinoise, Paris, Presses universitaires de France, coll. Quadrige, réed. 2000, pp 124-125.
Paul Demiéville (1962), Anthologie de la poésie chinoise classique, Paris, Gallimard, « Poésie », pp. 371-373 et 408.
Alfreda Murck (2000), Poetry and painting in Song China : The subtle art of dissent, Harvard-Yenching Institute monograph series, 50.
David Palumbo-Liu (1993), The poetics of appropriation : The literary theory and practice of Huang Tingjian, Stanford university press.
Jacques Pimpaneau (1989), Chine. Histoire de la littérature, Arles, Philippe Picquier.
Jacques Pimpaneau (2004), Anthologie de la littérature chinoise classique, Arles, Philippe Piquier, p. 468.
Wang Yugen (2011), Ten thousand scrolls. Reading and writing in the poetics, Huang Tingjian and the late northern Song, Harvard university press.
Patrick Siu.org/poem of song fengge by huang tingjian (sur internet)

Cette étude est associée au programme Calligraphie & Études chinoises